Septra 170K – UTMB Mont-Blanc

par Cédric (LIGUESEP)

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Pourcentage levé :
6.67%
Le montant minimum est € Le montant maximum est € Put a valid number

Cédric (LIGUESEP)

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Historique de la campagne

Synopsis:
Septra 170K, comme le nom d’un médicament ou le nom d’une vieille pellicule photo.
Ou comme le désir de réussir à courir une course ultra de 170 km malgré ma Sclérose en Plaques. Une maladie invisible comme trait d’union entre deux passions : le trail et le cinéma.
De la course à l’écriture, de l’écriture aux images, des images à l’exploit.
Passer d’un témoignage intime à une réflexion sur le destin et la création.
Pour au bout du chemin, le besoin de sensibiliser et de se réaliser.

Biofilmographie:

Serge Mirzabekiantz est né à Bruxelles en 1975. En 1993, il entre à l’UCL où il entreprend des études en sciences pharmaceutiques. Diplômé, il reçoit le prix du Chef d’entreprise de l’École de Pharmacie. Mais l’envie d’écrire des histoires et de les filmer le pousse à entrer à l’IAD pour effectuer une licence en Arts du spectacle et techniques de diffusion et de communication option cinéma. Il en sort avec distinction en y réalisant son film de fin d’études : Loin des yeux. Après deux courts-métrages remarqués (One et La Faveur des Moineaux), il passe par l’Atelier Grand Nord et tourne son premier long-métrage Le Coeur Noir des Forêts. Actuellement, il travaille sur l’écriture d’un second long-métrage Boire la pénombre et sur la réalisation d’un documentaire personnel Septra 170K.

 

Intentions, explications du pourquoi et du comment

 

* Du besoin de retrouver son chemin.

 

J’ai commencé à courir en juillet 2021 pour renouer avec le sport après des mois de confinement. Mais surtout, je me suis mis à la course à pied parce que c’était un des sports que je pouvais faire seul, éloigné des dangers du covid. Dans ma bulle.
Ce fut compliqué au début, des douleurs au genou m’ont poussé à consulter un kiné qui s’est rendu compte que mes muscles étaient extrêmement contractés. Que pour remettre tout cela sur pied, il fallait s’atteler à un vrai travail neuro-musculaire. Travail que je n’avais en fait jamais entrepris depuis la déclaration de ma maladie.
Le 29 janvier 2006, je suis convoqué dans le cabinet d’une neurologue suite à de sérieux problèmes neurologiques manifestés par des crises violentes de vomissement, une vue double, une incapacité à marcher droit et pour finir par des tremblements incontrôlables de tout le corps.
Le verdict est tombé : une SEP, abréviation de Sclérose En Plaques, une maladie où le système immunitaire attaque la gaine de myéline qui protège les nerfs. Ce qui se traduit par des lésions nerveuses qui perturbent la communication entre le cerveau et le reste de l’organisme menant à des perturbations motrices, sensitives et cognitives.
A plus ou moins long terme, ces troubles peuvent progresser vers un handicap irréversible.
Les symptômes, la gravité et la durée peuvent varier d’une personne à une autre.
Comme la plupart des gens qui, à la simple évocation du nom de cette maladie, n’ont qu’une image en tête, j’avais moi aussi la peur de me retrouver en chaise roulante.
Pourrais-je encore travailler, vivre de ma passion, faire du sport, aimer, jouir de la vie.
Et plus tard, pouvoir encore m’occuper de mes enfants ?
Depuis 17 ans maintenant, je m’astreins de manière hebdomadaire à me faire une injection intra-musculaire d’interféron dans la cuisse qui affaiblit mon immunité et par la même occasion, cherche à diminuer le fait que cette immunité ne se retourne contre moi.
Depuis lors, je tente d’avoir une vie « normale ». Pourtant chaque injection est un rappel que je suis atteint de Sep, chaque symptôme potentiel est un avertissement que la maladie guette, chaque rhume ou autre maladie est peut-être un dommage collatéral de cette Sep, une épine dans le pied.

 

* Pour une tentative de me ré-approprier mon corps

 

Je suis parti courir pour reprendre possession de ce corps, pour remettre la maladie à sa bonne place. Je ne cours pas pour nier, pour oublier ou pour effacer.
Chaque foulée est un moyen pour moi de me reconnecter avec mon corps. Chaque paysage qui défile devant mes yeux est une invitation à un nouveau voyage.
J’ai très vite préféré courir dans la nature, l’air frais et vivifiant qu’elle apporte, l’évasion loin de la ville qu’elle offre.
Et j’ai toujours éprouvé une sensation particulière à courir sous le regard des arbres, véritable décor de mes premiers courts-métrages qui deviendra un vrai personnage dans mon premier long-métrage (Le Coeur Noir des Forêts). Comme un besoin déjà à vouloir me reconnecter à la nature.
Le trail m’offre véritablement un challenge, une opportunité à saisir.
Je ne peux effacer la maladie mais je peux choisir d’en faire une force.

 

* De la nécessité d’en faire un documentaire

 

Ce challenge, j’ai choisi d’en faire un documentaire, une oeuvre personnelle qui puisse non seulement sensibiliser à cette maladie mais aussi être un témoignage artistique.
Ecrire avec des images le chemin qui mène à l’envie de réussir un exploit malgré la maladie.

Baptisé SEPTRA 170K comme le nom d’un remède prêt à soulager la maladie ou comme le nom d’une vieille pellicule de film prête à retracer un instant de vie. La contraction de la Sclérose en plaques et d’une course ultra de 170 kilomètres. (Celle de l’UTMB, une des courses ultra-trail les plus emblématiques). Une course de 10 km par année depuis le diagnostic, il y a 17 ans.

La finalité n’est pas la course mais tout ce qui la prépare. Tout ce qui aide en amont et au moment de la courir. C’est parler de mes doutes, de mes joies, de mon quotidien de malade, du cinéaste cherchant à faire un film, être dans la tête d’un coureur, de ce à quoi il pense, de ce qu’il ressent, de ce qu’il vit. Montrer tout ce qui peut me nourrir, m’accompagner.
Me voilà paré pour un voyage intérieur, sur les sentiers du trail, que je voudrais vous partager mais plus encore que je voudrais vivre avec vous.

 

* Challenge sportif

 

Pour réaliser ce défi, je vais devoir passer par toute une série d’entraînements (running, vélo, renforcement musculaire, Kiné…) mais surtout je vais devoir petit à petit allonger les distances et effectuer des courses intermédiaires qui me permettront d’obtenir un indice suffisant pour pouvoir participer aux ultra-trails. Il faudra également réussir une course du circuit UTMB afin d’obtenir une running stone indispensable pour s’inscrire au tirage au sort pour l’UTMB. Et il faudra que je compose aussi avec les aléas de ma sep.

 

* Comment aider et soutenir ?

 

Ce projet étalé sur 2-3 ans nous permettront de compléter nos demandes d’aides pour la production du documentaire (Location matériel, équipe, déplacements, post-production, …) mais nous permettra également l’achat de dossards solidaires nous évitant le hasard d’un tirage au sort.
Tout don à partir de € 40 est déductible fiscalement sur une base annuelle et donne droit à une réduction d’impôt de 45 % du montant versé. Un don de €100 vous coûte €55.

 

En parallèle à cela, courir de manière intensive sur ces trois ans vont me demander aussi un budget personnel assez conséquent, c’est pourquoi je suis en recherche de sponsors et lance un crowdfunding qui me permettra de financer le coaching, le matériel, le pôle médical et les inscriptions aux différentes courses préparatoires. Vous retrouvez toutes les infos sur le site de la campagne Kiss Kiss Bank Bank.

 

D’avance un tout grand merci pour toute aide ou soutien que vous m‘apporterez tout au long de la réalisation de Septra 170K.

 

* Pour suivre Serge et l’encourager,

 

FB : https://www.facebook.com/profile.php?id=100090738574164
Insta : https://www.instagram.com/septra.170k/?next=%2F

 

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